Paris, capitale de la création : design et art de vivre

Il y a, à Paris, un moment suspendu où l’été s’efface doucement, presque sur la pointe des pieds. Septembre s’avance, lumineux et fragile, avec ce parfum unique de recommencement. Les terrasses bruissent, les galeries entrouvrent leurs portes, et l’air vibre d’une énergie nouvelle. Les quais reflètent une lumière encore tiède, les librairies fleurissent de nouveautés, et les conversations s’attardent au coin des cafés.

Depuis les portes de l’Hôtel de Lille, niché au cœur de Saint-Germain-des-Prés, ce souffle particulier se devine déjà. Ici, les rues pavées racontent des histoires, les vitrines brillent comme des promesses et chaque adresse cache un secret. Paris, en septembre, est une expérience : celle d’une ville qui invente sans cesse son art de vivre.

 

Paris Design Week : un manifeste créatif

Du 4 au 13 septembre 2025, la Paris Design Week transforme la capitale en un laboratoire vivant. Partout, les espaces s’ouvrent, les idées circulent, les lignes se redessinent. Cette année, l’Hôtel de la Marine, sur la Place de la Concorde, accueille l’installation monumentale de Jérémy Pradier Jeauneau : Le Labyrinthe.

Ici, la lumière devient matière. On avance dans un dédale mouvant : les perspectives se troublent, les repères disparaissent, et soudain, le visiteur se perd pour mieux se retrouver. Ce n’est pas du design pour orner, c’est une écriture spatiale qui interroge nos façons d’habiter et de nous relier au monde.

Plus loin, la scène parisienne se déploie dans les galeries, ateliers et concept stores : chacun propose sa vision de l’avenir, entre artisanat, durabilité et audace créative. Maison & Objet, du 4 au 9 septembre 2025, prolonge l’élan. Dans les allées du Parc des Expositions, les savoir-faire traditionnels côtoient les technologies de demain. Cette année, le thème central — Habiter demain — nous invite à imaginer des intérieurs plus fluides, des espaces pensés comme des refuges mais ouverts sur le monde.

C’est tout Paris qui, le temps d’une semaine, devient le cœur battant de la création contemporaine.

 

Saint-Germain-des-Prés : carrefour des mondes

De retour sur la Rive Gauche, les rues de Saint-Germain bruissent d’une autre forme d’effervescence. Du 9 au 14 septembre 2025, le Parcours des Mondes transforme le quartier en musée à ciel ouvert. Derrière chaque porte, une rencontre : masques rituels, sculptures océaniennes, objets amérindiens ou africains.

Saint-Germain redevient ce qu’il a toujours été : un creuset d’idées, un carrefour où les cultures dialoguent. Ici, l’art n’est pas figé : il voyage, il interroge, il surprend. Pour les collectionneurs comme pour les simples curieux, c’est un moment unique : franchir un seuil, et soudain, se retrouver projeté ailleurs, dans une autre époque, sur un autre continent.

 

Le Paris des expositions : émotion et matière

L’effervescence de septembre se vit aussi dans les musées.

Au Musée Jacquemart-André, du 11 septembre 2025 au 25 janvier 2026, l’exposition consacrée à Georges de La Tour nous plonge dans ses clair-obscur hypnotiques : chaque toile devient un souffle, chaque silence une émotion palpable.

À la Bourse de Commerce, du 10 septembre 2025 au 23 février 2026, l’artiste brésilienne Lygia Pape déploie Tisser l’espace. Entre lumière, couleur et mouvement, l’expérience est totale : on marche dans une vibration pure.

Enfin, au Bon Marché, du 30 août au 19 octobre 2025, l’exposition Rock’n’Drôle, imaginée par Antoine de Caunes, détourne les codes pour célébrer l’esprit du rock : costumes mythiques, riffs électriques, installations décalées. Paris, soudain, devient un terrain de jeu.

 

L’Hôtel de Lille : point de départ d’un Paris multiple

Toutes ces explorations trouvent leur ancrage ici, à l’Hôtel de Lille. Non pas un simple refuge, mais un compagnon de voyage.

Depuis nos portes tout est là : les quais, les musées, les galeries, les terrasses, les expositions.

 

Septembre, une invitation

Septembre à Paris n’est pas un agenda d’événements : c’est une atmosphère. Une façon d’arpenter la ville, de lever les yeux, de se laisser surprendre par une lumière, un parfum, une rencontre.

Et dans cette partition, Saint-Germain-des-Prés donne le ton : il mêle les héritages et les promesses, la mémoire et l’audace. Laissez-vous guider.

 

Colombe de la Taille